mercredi 6 novembre 2013

Des LIONS au service de notre projet Sénégal

Merci au Club des Lions de Bordeaux Atlantique!

Merci M. Gouin de nous soutenir par votre don et votre humanité.

lundi 4 novembre 2013

BOUBAKH (bien)

Oui ce séjour a été boubakh!

10 jours de partages, d'échanges, de rencontres, de rires aux larmes mais toujours la chaleur des cœurs.

10 jours aussi d'élaboration commune et d'un voyage riche et constructif.

Des mots et des regards, pas de ragnagnas entre nous, juste de la sincérité et l'envie de construire une synchronisation parfaite entre femmes au-delà des différences, des cultures et tabous.

Avec Véro, Néné mais aussi Ivan et les enfants (merci à Hugo de son œil de lynx pour les photos!) nous avons pu poser les fondations du "Défilé de Clo 2014"
Florence la sage femme, le Pr Mamadou Diop et Mme Diop infirmière major de l'institut Joliot Curie, Mme Samb de la Lisca mais aussi Titi, Marie, Lénora et les Nénettes, nous ont accueillis avec une grande disponibilité et une humanité dont nous les remercions.
Nous espérons que les trois branches du "Défilé de Clo" pourront se réaliser, la rencontre interculturelle, la construction de l'outil d'informations et la rencontre artistique.

Un grand merci de tout sunu khol (notre cœur)

Des SENEGAULOISES investies dans Le Défilé de Clo!

Trois femmes belles et fortes nous accompagnent!

Elles sont universelles et Sénégauloises! Françaises et Sénégalaises de cœur elles s'investissent dans le Défilé de Clo.

Titi, installée depuis prêt de 15 ans au Sénégal, elle nous a répondu oui sans réfléchir tant son dynamisme, son amour des femmes, du Sénégal et sa lutte contre le cancer lui importent!




Marie, jeune anthropologue va résider sur Popenguine pendant plusieurs mois et accompagnera les nénettes dans l'écriture et la construction de leur outil d'informations.






Lénora, pour l'instant en France, fait des allers retours à Toubab Dialaw où une partie de sa famille réside. Ils projettent de s'y installer en septembre prochain. Comme Titi, elle est touchée par la cause anti-cancer et il lui tarde de pouvoir échanger sur cette maladie en octobre 2014.


Merci à elles trois qui sont nos Ondes traits d'union entre Sénégal et France!

Timides les Nénettes... ou pas

Intimidées au départ par la caméra, les Nénettes se laissent petit à petit aller  pour témoigner à  leur tour et s'adresser aux défilantes bordelaises!

Elles abordent tour à tour les sujets de la Femme, la maladie, la culture et la maladie, le regard qui peut être différent dans le village ou ailleurs, le rôle de l'homme dans la maladie, le rapport à la santé et au corps médical, y compris au gynécologue... les silences avant de répondre aux questions parlent leur timidité et leur courage pour passer outre les tabous, mais elles se livrent et nous signifient être heureuses de l'avoir fait!

Puis elles énoncent les questions toutes pertinentes qu'elles posent aux défilantes bordelaises par notre intermédiaire.
Et enfin elles envoient des petits messages personnels remplis d'amour, de sourires et d'empathie... Il leur tarde que vous les regardiez Mesdames les Défilantes!

La LISCA, un sacré coeur dans le quartier Sacré Coeur de Dakar!

Malgré les indications de Mansour, secrétaire général de la Lisca, et médecin de l'Institut Joliot Curie, on tourne un peu... on cherche... on appelle... et puis une jeune femme nous indique la route!!

Nous avons enfin trouver la LISCA, ligue sénégalaise contre le cancer.

Une grande dame nous accueille et nous invite à nous asseoir. Maguette Samb est celle qui reçoit les appels et les malades à la ligue.

Beaucoup de monde d'ailleurs en ce jour du mois Octobre Rose avec la sensibilisation au dépistage moins cher! Un homme est là aussi... un peu insolite selon les propos des différents acteurs rencontrés, les hommes étant moins disposés à assumer leur possible maladie. C'est bien qu'il soit là, au milieu de ces femmes!


A l'écoute de notre projet elle retient surtout l'idée de la rencontre entre femmes françaises et sénégalaises atteintes du cancer du sein, elle-même ayant eu cette maladie, fière de le parler et montrer qu'elle est là.

Elle nous indique les démarches à réaliser pour que la Lisca co-crée avec nous cette rencontre.

Inch Allah comme on dit là-bas!

dimanche 3 novembre 2013

L'âme de la lutte anti-cancer au Sénégal, l'Institut Joliot Curie de Dakar

 


Nous voilà en ce lundi 28 octobre au cœur de la lutte contre le cancer au Sénégal.
Simple pavillon de l'hôpital Dantec de Dakar, l'Institut Joliot Curie accueille vaillamment pas moins de 700 malades par mois! Prodigue une quarantaine de radiothérapies par jour, organise des interventions chirurgicales dans leurs deux salles d'opération, permet des chimiothérapies sur plusieurs jours et s'ils ne peuvent garder les malades, leur offre la possibilité de rentrer chez eux avec les soins...

Là encore nous pouvons sentir la force et le courage de ces soignants qui font parfois plus qu'ils ne le peuvent... même si comme nous dit Sonia Diop, infirmière major qui nous reçoit, les moyens pourraient être meilleurs.
Au-delà de cette réalité sans cesse présente, connue de nous avant de venir, puis mise devant nos regards, nos odorats, nos ouies, nos peaux pour que nous l'assimilions et l'acceptions (ou pas) cette cadre infirmière énonce fièrement leur travail sans oublier l'importance de la sensibilisation pour que les patients (en majorité des femmes) viennent plus tôt se faire dépister et soigner.

D'ailleurs en ce mois d'octobre rose, le Sénégal, l'Institut et la Lisca (ligue contre le cancer sénégalaise) organise une campagne de dépistage du cancer du sein dans plusieurs villes du pays.
La mammographie pendant ce mois est à 15000 FCFA (7,50€) au lieu de 45OOO FCFA (à peu prêt 70€ très cher au Sénégal)


Encore une fois nous sommes accueillies avec bienveillance et disponibilité. Le projet intéresse et interpelle. Sonia nous soumet l'idée d'une rencontre et visite des nénettes à l'institut et d'une conférence avec le Pr Mamadou Diop, responsable de la structure.

Pour ce cadeau... encore un, nous remercions le Pr Bussières et M. Carmona de l'Institut Bergonié de Bordeaux pour nous avoir permis d'entrer en contact avec le Pr Diop, l'infirmière Mme Diop et l'Institut Joliot Curie.

Nous ressortons de cette rencontre chargées d'informations, d'émotions et d'Humanité.

Djeureudjef Mesdames les Défilantes de Bordeaux...Merci

Rires, yeux humides, sourires, peur, compassion, colère, tendresse... les 5000 km n'existaient plus tant nos cœurs étaient avec vous en ce vendredi 25 octobre.

Merci de nous avoir permis cette rencontre, d'avoir témoigné devant ma caméra pour parler à ces jeunes femmes de l'autre bout du monde qui vous ont écoutées mais surtout entendues.

Djeureudjef

Florence N'Diaye, une Femme sage, une sage-femme d'expérience

Waroul Waroul! Vite vite!

C'est ce que l'on peut penser quand on rencontre Florence N'Diaye, sage femme coordinatrice en santé de la reproduction du district sanitaire de Popenguine tant elle est sur tous les fronts!
Accouchements, soins, prévention maladies sexuellement transmissibles, coordination, organisation de forum, et prévention sur le cancer du sein mais également de l'utérus, premier chez les femmes Sénégalaises... Elle représente bien ce que l'on ressent dans ce pays, la force téméraire et sage des femmes. Elle nous confirme avec entrain être disponible pour accompagner les Nénettes dans leur projet de construction d'outil d'information.

Liée au cancer et sa prévention depuis plus de trente ans, elle nous reçoit chez elle et échange avec nous sur le fléau cancéreux qui ravage le Sénégal et ses femmes, les difficultés de soins, le manque de moyens mais aussi de structures, outils et personnes qualifiées pour dépister... et comme elle le dit: "sensibiliser, informer, dépister oui... mais après?"
Effectivement elle soulève un des points essentiels de la situation "cancéreuse" sénégalaise, connu de tous, le manque de moyens. Nous voilà à la fois renforcées dans notre démarche d'appui des nénettes pour la sensibilisation mais aussi une pointe dans l'âme qui nous fait dire "et après?"

Puis nous nous rappelons que parler c'est déjà le premier pas pour informer, regrouper et élever la voix du droit à obtenir plus tard! Alors nous regardons plus encore les actions déjà menées sur Dakar et ailleurs et sommes heureuses de pouvoir y apporter humblement notre petite pierre.